"110 euros par jour, ce n’est pas assez et surtout à Paris, ce n’est pas en adéquation avec la réalité", ont pointé les associations, lors du comité local d’aide aux victimes (Clav).
110 euros, c’était la somme allouée à chacune d’entre elles, lors du procès en première instance en 2022, afin qu’elles puissent se loger.
"C’était important pour plein de gens d’assister au débat, mais certains se sont privés, pour ne pas en être de leur poche", assure la coprésidente de Promenade des Anges.
Négocier des tarifs plafonnés
Le signal d’alarme a été tiré lors du comité. Les associations ont fait part de leur inquiétude lors du Clav, évoquant aussi les frais de transport.
Celia Viale a demandé que l’État "puisse négocier des tarifs plafonnés en train ou en avion pour permettre une accessibilité plus grande des victimes pour se rendre au procès", à partir du 22 avril.
Même souci pour Life for Nice présidé par Patrick Prigent, d’autant plus, qu’ensuite, les remboursements se font attendre.
Le sujet du remboursement des frais a été étudié par la Diav, la délégation interministérielle d’aide aux victimes, mais rien n’aurait encore été décidé.
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