En 2013 déjà, le Club de l'Eco Monaco-Matin lui avait ainsi décerné un Prix de l’innovation. Récompensant alors l’ascension d’un "petit génie au caractère bien trempé" qui, en 2011, avait créé son entreprise de fabrication et vente de drones aussi bien aériens que terrestres ou marins, MC Clic.
Depuis, Erwan Grimaud n’a pas quitté nos colonnes et multiplié les contrats avec l’État pour lequel il a conçu de toutes pièces des drones, formé des policiers ou encore travaillé étroitement avec l’aviation civile, notamment sur des procédés d’interception de drones. Il est même devenu récemment le seul armurier de Monaco, en charge de neutraliser les armes que la Sûreté publique collecte dans le cadre de la première opération volontaire d’abandon d’armes du pays.
Ancien étudiant en sciences sur le campus Valrose, à Nice, celui qui se définit comme "un serviteur de l’État" a vu sa passion naître à l’adolescence grâce au modélisme. As des voitures radioguidées, il achète un hélicoptère dans une brocante pour le customiser dans son garage.
En 2011, à 20 ans, il confie à Monaco-Matin travailler sur le plus petit dirigeable du monde ! Un insecte métallique de moins de 6 grammes "comprenant une microcaméra intégrée et qui volera grâce à un ballon gonflé à l'hélium".
Masques durant la covid et spectacle de drones
Son grand-père lui suggère d’intégrer un système de prise d’images. Sans se douter qu’il finira par filmer le Grand Prix de Monaco ou le concours international de feux d’artifice, développant des outils révolutionnaires en termes de sécurité civile comme l’infrarouge.
Il fera aussi parler de lui durant la crise covid en fabriquant des masques proches des standards FFP2. Ou encore lors de la Fête nationale monégasque, proposant un spectacle de drones en remplacement du traditionnel feu d'artifice. Erwan Grimaud a même développé une voiture volante !
Il construit même au début des années 2010 un drone phytosanitaire pour l’épandage de produits contre les charançons du palmier. Qu’il fait voler… dans les jardins du Palais princier.
Sous le nez d’un certain Claude Palmero qui ne voit que par le papier et son stylo. Lui qui ne posséderait pour simple technologie qu’un iPad… cassé.
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