Les pirouettes de l’ITF junior de Cap-d’Ail face à la météo capricieuse

La pluie est venue surprendre les trois premiers tours des qualifications de l’ITF junior de Cap-d’Ail ce week-end, obligeant le tournoi de tennis à se délocaliser à Nice et à Grasse. Toute une logistique...

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Sacha TISIC Publié le 01/04/2024 à 09:30, mis à jour le 01/04/2024 à 10:26
Grâce notamment à Jean Malausséna, le directeur du tournoi, les filles et les garçons ont pu jouer en indoor, respectivement à Grasse et à Nice. Photo Cyril Dodergny

Le week-end qui vient de s’écouler n’a pas été de tout repos pour les équipes du Tennis club de Cap-d’Ail, en particulier pour Jean Malausséna, directeur du tournoi ITF junior 200 du Cap-d’Ail (30 mars - 6 avril 2024) et président du T.C. Cap-d’Ail. Alors que les trois premiers tours de qualification devaient se jouer samedi 30 et dimanche 31 mars, l’organisation a été légèrement surprise par les intempéries, toutefois annoncées en amont. Ce qui a permis au tournoi ITF d’anticiper et de mettre en place une fabuleuse logistique - quasiment militaire - pour assurer la tenue des rencontres qualificatives.

"On a réussi à passer entre les gouttes"

Samedi et dimanche, les espoirs mondiaux du tennis ont donc finalement foulé la terre battue des courts couverts des Combes à Nice et du All In Country Club à Grasse, où Jo-Wilfried Tsonga y a mis gracieusement à disposition deux terrains.

"Vendredi après-midi, on savait que la météo nous permettrait de jouer samedi à Cap-d’Ail jusqu’à samedi après-midi. On a donc lancé le début des qualifications sur nos cinq courts dès 8 h 30. Et on a anticipé, on a pu récupérer deux terrains aux Combes et quatre dès 19 heures", explique en détail le patron Jean Malausséna.

D’autant que, difficulté supplémentaire, il fallait absolument trouver des terrains en terre battue, l’ITF de Cap-d’Ail étant homologué comme tel. Il faut dire qu’après 25 années de bons et loyaux services auprès du tournoi, Jean Malaussena en a vu d’autres. "Finalement, avec quelques acrobaties, on a réussi à passer entre les gouttes pour le premier tour samedi."

C’est sur un rythme toujours aussi soutenu que se sont lancés les deuxièmes et troisièmes tours de qualification, ce dimanche, avec les garçons assignés au site des Combes et les filles à celui de Grasse.

"On termine à jour, c’est presque un miracle"

Et pas question pour Jean Malausséna de commencer le tournoi en retard, intempéries ou non. "À partir du moment où le tableau final doit commencer lundi 1er avril et qu’il va nous contraindre à faire jouer ce même jour des rencontres de simples et de doubles, 32 matchs seront au programme..." Pour ce faire, "je dois me retrouver à l’issue des trois tours de qualifications avec huit joueurs qualifiés (simples), quatre filles et quatre garçons, soit 32 matchs le samedi et 24 le dimanche. Voilà quelle était l’équation à résoudre".

Une équation résolue avec succès puisque l’ensemble des rencontres de qualification du week-end ont pu se disputer - la dernière terminant sur les coups de 22 heures - le tableau final s’ouvre donc dès ce matin... à Cap-d’Ail cette fois-ci. "On termine à jour, c’est presque un miracle."

Le juge arbitre, sauveur du week-end

Tous ces arrangements, ajustements, cette délocalisation sont seulement la partie immergée de l’iceberg. Si tout a pu se dérouler presque comme sur des roulettes, c’est grâce aux tractations en coulisses et à l’investissement de Jean Malausséna et de ses équipes. "J’ai passé le samedi à transporter les joueurs sous la flotte [...] On a mis en place quatre navettes improvisées qui voguent entre gares, aéroports, clubs et hôtels. Puis on est passé à l’heure d’été, et ça, tout le monde ne l’a pas compris", relate le directeur.

Enfin, cette adaptation de dernière minute n’aurait pu être possible sans la compréhension d’un homme essentiel au tournoi : Yannick Meloux, le juge arbitre. "Il a accepté d’anticiper. Sans lui, ça ne pouvait pas passer. Et il a pris des risques, s’il avait fait beau, on serait passé pour des cons."

Photo Cyril Dodergny.
Photo Cyril Dodergny.
Jean Malausséna, le directeur du tournoi. Photo Cyril Dodergny.

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