Niels Onimus, le Varois qui fait vivre le basket sur la plateforme Skweek

Avec plus de 140 matches commentés sur la chaîne du basket Skweek cette saison, le Varois installé à Nice est devenu une voix qui compte et qui accompagne, notamment, les exploits de l’équipe de Monaco.

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Mathieu Faure Publié le 01/04/2024 à 10:05, mis à jour le 01/04/2024 à 10:06
Niels Onimus et Tony Parker lors du dernier All Star Game du championnat de France. Photo DR

Niels Onimus coche toutes les cases quand on bosse dans la presse quotidienne régionale. Natif du Var, où sa famille réside toujours, à Sainte-Maxime, il vit aujourd’hui à Nice, par amour, et comment le basket-ball français et européen pour Skweek, la plate-forme incontournable pour les amoureux de la balle orange. Evidemment, à 29 ans, Niels Onimus est sur tous les fronts avec plus de 140 matches commentés depuis septembre dont ceux de la Roca Team, le club de la Principauté et vraie terreur sur les parquets européens. Petit-fils de l’acteur Michel Constantin, ancien grand joueur de volley-ball par ailleurs et très lié, lui aussi, au Var, et fils d’un basketteur, Niels a rapidement taquiné la balle au point d’avoir intégré le centre de formation de Hyères-Toulon dans sa jeunesse.

C’est aujourd’hui à Nice, où il vit depuis bientôt deux ans, que le jeune homme s’est lancé dans l’aventure Skweek, une plateforme fondée par le groupe monégasque Fedcom.

Comment êtes-vous arrivé sur Skweek?

Quand la chaîne s’est lancée en 2022, Cyril Méjane, le directeur éditorial de Skweek, m’a contacté car nous avions travaillé ensemble à RMC Sport sur le basket quand il en était l’un des rédacteurs en chef. Depuis, je fais du reportage et beaucoup de commentaires de matches, que ce soit sur site ou depuis chez moi où je me suis aménagé un studio. Depuis le début de saison, je dois être à plus de 140 matches commentés, cela peut aller du championnat de France, à la Coupe de France en passant par les différentes coupes d’Europe.

Quelle est la particularité du basket européen?

L’Euroligue est ce qui se fait de mieux au monde, c’est complet, aussi bien offensivement que défensivement. Aujourd’hui, les meilleurs joueurs de NBA sont européens et ce n’est pas un hasard. Le basket européen forme avant tout des équipes quand les USA forment, surtout, des athlètes. Les règles européennes sont également différentes: la ligne à trois points, le temps des matches (40 minutes en Europe contre 48 en NBA), les trois secondes dans la raquette, la tolérance arbitrale, tout est fait pour que le basket européen soit plus intense alors qu’en NBA on est sur du spectacle, sur des matches très offensifs.

Quelle est la situation du basket français en Europe?

Monaco, grâce à sa capacité financière, peut rivaliser avec les meilleures équipes européennes: le Real Madrid, le FC Barcelone, les Grecs, les Turcs, les Serbes. Mais Monaco doit pouvoir se doter d’une salle de 10.000 places pour avoir une place pérenne en Euroligue. L’ASVEL et le Paris Basket sont les deux seuls autres clubs a pouvoir compter sur des projets viables à moyen terme pour espérer compter en Europe.

En quoi Monaco est-il une locomotive?

Le fait de voir la Roca Team aller au Final 4 permet de mettre en avant le championnat de France. Quand vous avez un joueur comme Mike James, meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue, cela donne une vraie mise en lumière, c’est un joueur spectaculaire.

Qu’a changé l’arrivée de Skweek pour le basket français?

Une vraie visibilité et le fan de basket peut avoir, avec le même abonnement, tout le basket français et toutes les compétitions européennes. Il faut rendre ce sport plus visible, réaliser des contenus qui parlent à la communauté, aux jeunes.

Quel est votre regard sur la NBA?

Je suis né en 1995 alors j’ai grandi avec la génération Tony Parker/Tim Duncan aux Spurs de San Antonio, une équipe collective, qui défendait. Aujourd’hui, je regarde la NBA de loin même si l’arrivée de Victor Wembanyama m’a redonné un peu d’intérêt. Mais je trouve les matches NBA trop longs, pas assez intenses, c’est le jour et la nuit avec l’Euroligue.

Les JO 2024 arrivent, qui peut détroner les USA qui, a priori, vont envoyer une Dream Team?

L’Or peut leur échapper même s’ils envoient tout le gratin NBA. Les équipes européennes ont progressé, notamment la Serbie, la Slovénie. Attention aussi au Canada, à l’Australie, et puis la France aura son mot à dire avec Gobert et Wembanyama.

Votre cinq majeur de rêve?

Michael Jordan - Nando De Colo - LeBron James - Tim Duncan - Shaquille O’Neal.

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