18 soirées de concerts vous attendent cet été au Mas des Escaravatiers à Puget-sur-Argens, suivez le guide

Pour la 22e édition de ses concerts de l’été, le Mas des Escaravatiers à Puget-sur-Argens propose 18 dates aussi riches que variées.

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Fabrice Michelier fmichelier@nicematin.fr Publié le 30/03/2024 à 15:30, mis à jour le 30/03/2024 à 15:30
Au fil des ans, la scène de Puget-sur-Argens s’est imposée comme un rendez-vous incontournable pour les artistes, dans un cadre atypique. DR

Une vingt-deuxième édition et dix-huit dates au programme. On arrête là pour les chiffres, mais la programmation estivale du Mas des Escaravatiers s’annonce sous les meilleurs auspices. Au fil des ans, la scène de Puget-sur-Argens s’est imposée comme un rendez-vous incontournable pour les artistes, dans un cadre atypique. Et comme les soirées s’échelonnent du 7 juin au 31 août, il y en aura pour tous les goûts. On connaissait déjà les principales têtes d'affiche depuis cet hiver, elles ont été joliment complétées. Tour d’horizon.

Du rap…

Côté rap, les organisateurs ont réussi à attirer l’une des références du genre: MC Solaar. Celui qui a fait son retour en 2023 suscite un tel engouement que son concert au Mas est déjà complet (22 juin). Mais les amateurs de rap pourront se consoler avec la relève.

À commencer par Yamê (8 juin). Le Franco-Camerounais a débarqué en 2020, mêlant les influences "groovy-jazzy" il a su créer son univers et taper dans l’œil des plus grands, dont le producteur américain Timbaland. Ses titres Call of Valhalla ou La Quête donnent un bon exemple de la variété de ce qu’il est capable de faire.

Les Belges Caballero & Jeanjass complètent l’affiche rap (5 juillet). Les deux chanteurs ont leur carrière en solo mais s’unissent aussi sur scène depuis 2016, ils représentent la nouvelle vague dans la lignée des Damso ou Hamza. Ils sont aussi connus pour leur énergie sur scène.

À mi-chemin entre le hip-hop et l’électro, le trio de Chinese Man s’est forgé une solide réputation notamment sur scène. Car s’ils ne comptent "que" trois albums depuis leur création en 2004, ils affichent plus de 600 concerts à travers le monde. Des bêtes de scène à voir au Mas (3 juillet).

MC Solaar.

... au jazz, à la soul et au reggae...

Dix-sept albums, nommé aux Grammy Awards à deux reprises… est-il encore nécessaire de présenter Ibrahim Maalouf ? Le trompettiste revient avec un nouveau projet intitulé "T.O.M.A (trompets of Michel Ange)", présenté comme un "album métissé, véritable mélange d’influences où l’orient festif et nostalgique s’exprime avec une liberté rareé". Un moment à part forcément (10 juillet).

Une voix reconnaissable entre mille. La Belge Selah Sue est revenue avec un troisième album "Persona" en 2023. Un opus considéré comme plus intimiste, où l’artiste mêle ses influences hip-hop, soul, électro et jazz, le tout porté par son timbre si particulier, elle aura la "responsabilité" du dernier concert de l’été au Mas (31 août).

Le reggae ne sera pas en rade durant ces 18 dates, avec notamment la présence de Patrice (27 juillet). Bercé par les sons de Bob Marley, Bob Dylan ou Fela Kuti il a su créer sa propre identité musicale avec le "Sweggae". Dans "9" son dernier album il mélange reggae, soul, rock et hip-hop.

Il n’est pas seulement "le fils de". Julian Marley vient d’être récompensé du "meilleur album reggae" lors de la 66e cérémonie des Grammy Awards pour son album "Colors of Royal". Un artiste à part entière, habitué des concerts dans la région (5 août).

Zaho de Sagazan. DR.

... en passant par la pop, le rock et l’électro

C’est le phénomène de la scène française actuelle. Zaho de Sagazan a tout raflé lors des dernières victoires de la musique. Ses textes autant que sa voix aussi singulière que puissante remplissent toutes ses dates. À commencer par celle du Mas des Escaravatiers (14 juin) déjà complet hélas.

C’est presque la "régionale de l’étape". La Niçoise Santa, chanteuse du groupe Hyphen Hyphen, vient en solo (24 juillet), elle qui a explosé tous les compteurs avec son titre "Popcorn Salé", certifié single de platine avec plus de 48 millions de streams dans le monde. Elle sait aussi bouleverser son public avec un morceau comme "Qui a le droit".

Révélation masculine aux Victoires de la musique 2023, le Belge Pierre de Maere connaît lui aussi une ascension fulgurante. Son album "Regarde-moi", l’ancre dans la pop urbaine belge, tout en jouant de son appétit de célébrité (28 août).

Du rock et une énergie dévastatrice. Le groupe français Dionysos fête ses 30 ans cette année, l’occasion de revisiter ses différents titres lors d’une tournée exceptionnelle. Une tournée qui avait mal commencé par une blessure à la cheville dès le premier concert pour Mathias Malzieu, mais rassurez-vous il est rétabli et prêt à mettre le feu (18 juillet).

Le DJ Hollandais Bakermat apportera lui sa touche électro (26 juillet) où il mélange lui aussi ses inspirations jazz et soul.

Enfin, est-il nécessaire encore de présenter la famille Souchon? Alain sera accompagné de ses fils Ours et Pierre pour revisiter ses titres les plus connus mais aussi présenter quelques perles rares (28 juin).

>> Mas des Escaravatiers à Puget-sur-Argens. Soirs de concert: ouverture des portes 19 h 30, première partie 20 h 15, artiste principal 21 h 30. Billetterie et tarifs sur www.lemas-concert.com

Sébastien Costamagna, directeur du Mas des Escaravatiers. Photo archives C.D..

Sébastien Costamagna, directeur du Mas: "C’est plus facile de convaincre les artistes, on fait partie du circuit désormais."

Par quoi la programmation a-t-elle été dictée ?

La ligne directrice reste la même chaque année. De la musique actuelle, des auteurs-compositeurs-interprètes. Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts. C’est ce qu’on aime faire, car on est quand même sur un bassin de population qui n’est pas énorme et si on ne faisait que du rap ou que d’électro, je ne sais pas si le public aurait la propension à faire 18 concerts.

Comment sont choisis les artistes ?

C’est la loi de l’offre et de la demande tout simplement. Comme tous les producteurs, on fait notre marché à Paris en octobre, on rencontre toutes les productions et on voit ce qui est possible. Après, à la 22e édition, c’est quand même plus facile de convaincre les artistes, on fait partie du circuit désormais. On est aussi une date atypique, l’accueil est sympa avec la maison, le soleil, la Provence… on a de beaux arguments.

Cela vous permet-il de tisser des liens particuliers avec les artistes ?

C’est un plaisir de retrouver des artistes qui sont déjà venus. Il y a un lien qui finit par se créer avec l’équipe. Je vais prendre l’exemple de Santa, la chanteuse d’Hyphen Hyphen. Ils sont venus pour la première fois en 2010 en première partie d’un autre groupe, puis trois fois en tête d’affiche. Et maintenant, elle vient sur son projet solo. Il y a une vraie histoire.

Avez-vous des coups de cœur?

J’en ai plusieurs en fait. Tous! Pour Zaho de Sagazan, on est sur le projet depuis plus d’un an. Et on a vu l’engouement autour d’elle aux Victoires de la musique. On est contents qu’elle soit avec nous. Pareil pour Ibrahim Maalouf, je trouve ça extrêmement classe de l’avoir. En fonction de ses tournées, de son spectacle, il y a des fois où ils sont trop nombreux sur scène, donc ce n’est pas possible et, là, on est sur une configuration qui est réalisable.

Vous faites aussi la part belle à la nostalgie avec des soirées années 1980, 1990 et 2000 (12 juillet, 2 et 23 août) et aussi un concert Earth Wind and Fire Experience (le 7 juin)...

On avait commencé par la soirée années 1990, il y a 14 ans. On a fait complet la première année puis la deuxième puis la troisième… C’est un rendez-vous maintenant. Et à la demande du public, on a jouté les années 1980 et 2000. C’est un peu en marge de la programmation, mais c’est une grosse fête à ciel ouvert.

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