Un petit creux? Découvrez où déguster de délicieuses pâtisseries italiennes faites maison à Nice

Après une carrière dans les palaces parisiens, cette Niçoise est revenue dans sa ville natale pour ouvrir Caffè Orso, où tout est fait maison.

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Ludovic Mercier lmercier@nicematin.fr Publié le 30/03/2024 à 17:00, mis à jour le 30/03/2024 à 17:00
Laura Pacchioni. Photo L.Me.

C’est un endroit à Nice où il fait bon s’attarder un peu. Sur l’avenue Foch, à une miette de la rue Tonduti de L’Escarène, en lieu et place d’un ancien salon de coiffure, le Caffè Orso s’est installé. Derrière l’immense baie vitrée, on aperçoit le sourire de Laura Pacchioni, qui s’apprête à enfourner des biscuits dont elle a le secret.

Ce projet, cette jeune Niçoise de 33 ans l’avait en tête depuis plusieurs années. Elle était alors directrice marketing du Fouquet’s à Paris, puis responsable marketing du Lutetia. "J’ai mis quatre ans à monter ce projet" lance-t-elle dans un éclat de rire.

Il y a d’abord l’idée. L’envie. "J’adorais mon métier, mais j’avais surtout envie de faire plaisir aux gens." Et pour ça, elle décide de préparer des pâtisseries de l’Italie de ses racines. Professionnelle et rigoureuse, elle se lance dans un CAP pâtisserie, qu’elle prépare avec Nicolas Guercio, le chef pâtissier du Lutetia.

"Comme chez soi"

Mais la crise sanitaire passe par là, et elle va mettre beaucoup de temps trouver à sa place. "J’ai visité une cinquantaine de locaux."

Quand elle trouve celui-là, elle sait que ce sera le bon. "L’objectif c’est que l’on s’y sente comme chez soi, sans avoir l’impression de rentrer dans un salon de thé ni un café, mais dans un endroit où il fait bon vivre, où l’on entend de la bonne musique et l’on mange des bonnes choses en sentant la pâtisserie qui cuit dans le four."

Laura adorait son métier, mais elle avait davantage envie de faire plaisir aux gens en les régalant de gourmandises italiennes. Photo L.Me..

De son four, elle sort des briochettes, dont la subtile odeur de fleur d’oranger ne gâche rien des délicieux arômes boulangers, et qu’elle traite comme des maritozzi à en faire pâlir les Romains, en les garnissant minute d’une succulente chantilly.

Pour ses cookies, elle a sélectionné des noisettes du Piémont. "Ce sont les meilleures du monde. Je peux vous le dire, je ne les produis pas!" rit-elle encore.

De ces noisettes, elle prépare de dodus baci di dama (baisers de dame, en italien), avec des amandes, du chocolat noir de Madagascar et un miel de châtaignier à la saveur bien sauvage.

Tout fait maison

Au moment de choisir, vous serez forcément tentés par les baïocchi. Si vous leur trouvez une ressemblance avec un biscuit d’une célèbre marque italienne, c’est normal. "Le baïoccho, c’était une monnaie de Bologne. C’est ce qui a inspiré ce célèbre industriel pour créer les biscuits du même nom. Les miens sont un peu plus grands, à la farine de noisette et une pâte à tartiner avec les même noisettes que les cookies. Et ils sont végans."

Quoi qu’il en soit, ici, on peut manger tranquille, car tout est fait maison. "C’est essentiel pour moi." Y compris pour la partie salée, avec des focaccias gourmandes, à l’instar de celle aux herbes de Provence garnie de formage stracchino et de jambon cru, ou celle à l’ail des ours, mozzarella et tomates cerise semi confites. "Chaque jour, il y a deux propositions, dont une végétarienne."

Évidemment, le café est choisi avec goût. Et tout le monde y trouve son compte: "Le thé est servi dans une grande théière. Et j’ai quatre laits végétaux, qui sont disponibles sans suppléments." Il paraît que le lait d’amande se marie bien avec les pistoles pour un chocolat chaud gourmand comme là-bas, et le lait de coco s’unit bien au matcha. Le tout dans une sublime vaisselle peinte à la main de l’autre côté des Alpes. Ça vous tente?

>> Caffè Orso. 7, avenue Maréchal-Foch à Nice. www.caffeorso.com - Instagram: @caffeorso

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